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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:41

Ça avait commencé à m'étonner l'Automne dernier, ça continue à m'étonner aujourd'hui...

 

A Berlin, j'étais venu chercher un mode de vie. Sûr qu'il y avait dans cette ville des tas d'initiatives collectives pour vivre différemment. Je cherchais des lieux d'échanges, des ateliers collectifs. Je voulais trouver des endroits publics où l'échange serait promu, où je pourrais m'aguerrir à certaines techniques manuelles. Des endroits où l'on ferait la promotion du « faire soi-même », où je pourrais valoriser mon temps libre par l'apprentissage. Je me voyais apprendre la soudure ou la menuiserie... Et chaque fois que j'en parle à des gens, ils me disent qu'ils y en a plein, mais ne savent pas me dire où, ni comment on y accède.

Puis moi aussi, je n'ai jamais vraiment cherché ces lieux. J'ai évolué sans jamais être très actif. Je me suis trouvé très vite une forme de confort. La vie m'a amené vers la gastronomie. Le temps s'est accéléré. Avec lui, on se contente de ce que l'on a, on vivote et on cherche moins. On PROCRASTINE. On devient passif. On attend que les choses nous viennent.

On n'a pas la colloc de nos rêves, mais on s'y fait. Le travaille de nos rêve? Non plus. Mais après tout, quels sont nos rêves? On se dit que c'est quand même bien d'avoir un boulot dont l'objectif est de faire que le gens passent un bon moment, on se dit aussi qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas de colloc du tout... Et puis on ne connait pas le bruit du réveil, à part quand il sonne après la sieste, à 16h, afin de ne pas oublier d'embaucher...

On en attendait plus, mais finalement n'en attendait-on pas trop? Cette forme d'ennui, n'est-ce pas ce que l'on nomme le confort? Berlin offre un confort énorme, mais aussi un peu de frustration.

 

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